dimanche 6 janvier 2013

"La mariée est belle, mais prenez garde à son petit couteau."

Lorenzaccio, Alfred de Musset.
C'est une des deux oeuvres qu'on étudie pour notre année de terminale en littérature. Je dois avouer que je reste mitigé sur Lorenzaccio, j'ai pas pris tant de plaisir à le lire et le travail qu'on a fait autour n'était pas des plus passionnant, j'ai cependant beaucoup aimé le film Confession d'une femme du siècle et j'aime le personnage de Lorenzo. Je suis plus impatiente de commencer le travail sur Zazie dans le métro, qui est une oeuvre que j'aime beaucoup et qui me fait pas mal rire. A voir au Bac.

SINON JE REVIENS SIX MOIS APRES HOHOHOHO oui je suis indigne.
Je sais pas trop quoi vous montrer, je vais commencer par mes travaux d'art plastiques tiens. (pour changer.)
 ♥ - Encrées.
Faust, Clochette de Loisel. 

Aurore, le Petit Prince de St Exupéry.

Pour ce travail j'ai d'abord demandé aux modèles de choisir un personnage qu'ils aimaient particulièrement. Il fallait que ceux soit eux qui choisissent. J'ai ensuite pris modèle sur une illustration des personnages et l'ai réalisé sur une partie du corps précise, ici l'épaule. L'épaule était un endroit lisse, visible par tous et en même temps invisible pour celui qui la porte. J'ai choisi ça pour ce côté "discret". Car ce travail parle de l'importance qu'une oeuvre porte sur ceux qui la voient. Ces dessins ne sont pas des tatouages, ils sont des images qui sont ancrées dans la personne et qui ne sont normalement pas visibles. Ils sont importants pour eux et ces personnes n'en ont pas forcément conscience, la preuve : ils ne peuvent pas les voir. C'est le résultat d'un impact par l'oeuvre, éphémère et important. J'ai du mal à expliquer ça parce que dans ma tête, l'image (la première ici) était telle qu'elle, et j'avais besoin de la reproduire. 

 ♥ - Préjugés.



Ici on ne voit pas bien, mais le visage de la photo est effacé, pour montrer que la personne importe peu, comparé à son apparence. Les mots partent de "Clichés", des mots méchants balancés sans trop de raisons, pour arriver sur des adjectifs pour réalistes comme "Timide" ou "Confiant". Plus on s'approche de la personne, plus ces adjectifs se trouvent être vrais, contrairement aux clichés qui sont eux bien plus éloignés. Les mots forment un nuage, cachant la personne telle qu'elle est. Ils nous aveuglent et nous empêchent de voir la personne réellement. 

Sinon je peux vous parler de quelques travaux fait en cours. J'ai parlé de Rosie the Riveter en anglais, de féminisme donc. De Mary Poppins aussi. Pis en philo on devait choisir un tableau d'Edouard Hopper vu à l'exposition de Paris (voir mon autre blog hoho) et faire dessus un essai philosophique et un sujet d'invention. J'ai choisi "Girlie show": 

J'ai la flemme de vous recopier les deux, alors jvais mettre une phrase. Ou deux. Ou un extrait, voilà. Au pire si vous voulez lire, demandez :3
Essai :  "La nudité a toujours gêné l'Homme, qui est le seul animal à la refuser, d'autant plus si elle est publique. [...] Car si la mode raccourcie les jupes, elle ne peut changer les préjugés à elle seule. La censure est également un bon allié de ce complexe. Ainsi les médias se voient privés d'images et les esprits qui s'en nourrissent ne font que se fermer d'autant plus. Alors qui reste-il pour secouer les mœurs et assumer l'humain tel quel ? L'art, bien sûr."
Nouvelle : "Bien moins femme objet que n'importe quelle femme au foyer, Gispy maudit ces femmes qui se vante d'une telle dépendance. La fierté d'un mari ne vaudra jamais pour elle celle d'être fille, et jamais non plus la reconnaissance d'un mari ne vaudra l'admiration de centaines d'autres. Cible de murmures, de railleries et de mœurs, ainsi est son rang en dehors de sa demeure. Trop longtemps rejetée, Gipsy aujourd'hui ne connaît plus la couleur de son quartier. Depuis tant d'années la voilà retenue dans cette tour de pierre où des chevaliers accourent mais tombent sur un gouffre avant d'avoir pu tenter lui plaire. Ce cabaret est pourtant de bois, mais c'est son cœur qui est en dur. Fatiguée de défendre l'idée de femme qu'elle seule appréhende, elle la partage aujourd'hui avec ceux qui la quémandent, et rare sont les femmes qui lui demandent. Après tout, pourquoi se forcer à changer l'idée que se font ces femmes d'elles-mêmes ? Elles ne veulent rien savoir, et aujourd'hui Gipsy de même."

Oui j'aime parler de nudité de pudeur et de femmes dans mes devoirs de philo bonsoir. En même temps soit c'était ça, soit je parlais d'une maison. Yep. Ou d'une fille toute seule, des trucs gais quoi.

Sinon je participerai bientôt à des séances de danse contemporaines autour du spectacle "Masculine" de Eric Lamoureux et Héla Fatoumi, dont la première représentation se tient en mars à Caen et dont nous ferons la première partie huhudhskqhdjqshdsdjgksqhdhmalzeozhkh. Le spectacle mets en scène des femmes, parle de la condition de la femme, toussa toussa. C'est féministe, osé et les extraits qu'on a pu voir laissent à penser que le spectacle est vraiment bien. Je vous recauserai de tous ceci après l'avoir vu et j'espère pouvoir obtenir des photos hohoho~ Voici l'affiche :

 
 Sinon je commence mon zine courant janvier, je continue les maquillages pour enfants et je compte toujours faire des vidéos susu. Je compte revenir plus souvent hein, non parce que là....voilà. 

Life is passionating and this is art that I thank 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire